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Faune et Flore autour de nous

Geai des chênes

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Description

Assez farouche, le Geai des chênes est impossible à confondre. Il arbore un plumage chamois roux avec ailes blanc et noir, et de très jolies plumes bleues zébrées de noir. Ses moustaches noires sont bien visibles et ses ailes paraissant très arrondies. En vol, on peut apercevoir son croupion blanc.

Voix

Il est la sentinelle de la forêt, car il avertit par un Shrreik rauque les autres espèces de la présence d’un intrus sur son domaine. Il sait aussi imiter le cri d’autres espèces comme le miaulement de la Buse variable.

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Un rôle utile dans la biodiversité

Le Geai des chênes est souvent considéré comme le premier planteur d’arbres de France ! Ce passereau forestier possède sous son bec une petite poche capable de transporter des glands qu’il dissimule à l’automne un peu partout sur son territoire, sous la mousse ou la litière de feuilles mortes, afin de constituer des réserves de nourriture pour l’hiver. Ceux qui ne sont pas consommés deviennent au printemps de nouveaux chênes, contribuant activement à la régénération naturelle des forêts.  

Il joue aussi le rôle de protecteur des autres animaux de la forêt puisqu’il donne l’alerte par un cri lorsqu’un intrus pénètre sur le territoire.

Huppe fasciée

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Un charme suranné

La Huppe fasciée est un splendide oiseau au plumage chamois orangé, dont la queue et les ailes sont bariolées de noir et de blanc. De la taille d’un merle elle parait beaucoup plus grande en vol. Lorsqu’elle est dressée sa crête érectile chamois, noire à son extrémité, lui confère un air de vieille dame élégante. Son bec effilé est légèrement arqué.

 

Migration

La Huppe fasciée d’Europe hiverne principalement dans les savanes du sud du Sahara. En France, c'est un visiteur d’été, que l’on observe d’avril à Septembre.

 

Discrète et originale

A terre, la Huppe fasciée est active, affairée. Dès qu’elle est en alerte, elle dresse brusquement sa huppe, tel un signal éclatant, qu’elle rabat rapidement cherchant refuge dans les arbres. L’originalité de son vol est l’un des traits les plus frappants de ce bel oiseau. Avec ses ailes arrondies, son vol onduleux et indécis assez près du sol, elle ressemble à un papillon géant. Bien que son vol puisse sembler lourd et peu agile, la huppe se révèle habile et acrobatique pour déjouer ses agresseurs. Elle est plutôt solitaire, assez discrète et silencieuse. Peu farouche, elle se tient néanmoins à bonne distance des observateurs humains.

La faune des Gorges de l'Ardèche

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La faune des Gorges de l'Ardèche ou les rencontres (locales) du troisième type...

Le bruit furtif d’un castor qui disparaît au détour d’un rocher, le chant bruyant de la grenouille, la silhouette gracieuse des hérons cendrés qui viennent boire au petit matin, la présence majestueuse d’un aigle qui plane dans le ciel...
Autant de souvenirs émerveillés qui marqueront votre séjour en Ardèche.

L’Ardèche recèle de nombreuses espèces d’animaux, qui ne sont pas toutes connues et qui font l’objet d’une surveillance et de recherches constantes : ouvrez grands vos yeux et vos oreilles pour ne pas manquer ses habitants discrets...

La rivière abrite une centaine d’espèces d’invertébrés (vers, crustacés, mollusques...) qui s’abritent dans les rochers.
Dans ses eaux parfois tranquilles, parfois tumultueuses, on distingue depuis son canoë les ombres furtives des poissons : le barbeau, le chevaine et le hotu bien sûr, mais aussi le rare apron et les grands migrateurs comme l’anguille et l’alose feinte...

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                                                              Le castor est l’animal emblématique des Gorges, mais on y trouve aussi des ragondins, des rats musqués et même quelques loutres.

Les salamandres se dorent sur les rochers, crapauds et grenouilles font retentir leurs chants, pendant que la couleuvre vipérine et à collier glisse dans l’eau. On peut aussi apercevoir un clinche plongeur, une bergeronnette grise, un martin-pêcheur ou un guêpier, plus rarement, un héron cendré ou une aigrette... et parfois même un balbuzard, si la chance nous sourit.

Sangliers et chevreuils, lièvres, blaireaux et renards sont communs dans les fourrés, bien que difficiles à surprendre.

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                                                             Dans la forêt et la garrigue, on peut écouter les oiseaux : éperviers, palombes, fauvettes... tandis que dans l’air d’été résonne le chant des cigales.
On y croise papillons et libellules, ainsi que de nombreux insectes (criquets, abeilles, grandes sauterelles, mantes religieuses, fourmis, araignées, coléoptères...).

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                                                           Pendant votre descente des Gorges, munissez-vous de jumelles et observez les falaises :
peut-être verrez-vous les silhouettes furtives d’une genette, d’une fouine ou d’une chèvre sauvage.

Mais les roches inaccessibles sont surtout le royaume des oiseaux : faucon pèlerin et hibou grand-duc s’y cachent, les vautours fauves et les choucas des tours y nichent, quelques grands corbeaux et même les superbes aigles de Bonneli y promènent leurs grandes envergures, tandis que les martinets, les hirondelles de rochers et les merles bleus animent l’air de leurs pépiements.

                                                           

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                                                             Dans les milieux rupestres, il faut faire particulièrement attention : certaines espèces viennent s’y réfugier ou y hiberner. Mais les reines des grottes, ce sont les chauve-souris, qui sont malheureusement les principales victimes des dérangements constants...

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La faune des Gorges de l'Ardèche est donc multiple, mais fragile :
si certaines espèces sont revenues depuis la création de la Réserve, l’effort doit être poursuivi et il nous faut tous redoubler de précautions pour aller à la rencontre des animaux qui peuplent l’Ardèche et ces Gorges.

                                                         

protection faune et flore

Richesse de la flore des Gorges de l'Ardèche

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Après avoir évoqué précédemment la faune des gorges de l'Ardèche, voici une rapide présentation de la flore que l'on peut trouver autour de la rivière.

Quel est le point commun entre le poétique cheveu de Vénus, l’asperge sauvage, l’orchidée et le cerisier de Sainte-Lucie ?
Ils font partie des 500 espèces végétales qui font de la Réserve naturelle des Gorges de l’Ardèche ce magnifique camaïeu de couleurs et de formes...

Les Gorges sont au carrefour de plusieurs milieux et bénéficient de ce mélange peu commun : lisière nordique de la garrigue méditerranéenne, elles sont aussi l’ultime bastion de certaines espèces septentrionales.

En contemplant la nature sauvage des Gorges, on pourrait croire qu’il s’agit d’un milieu préservé, mais les hommes ont pourtant contribué à ce foisonnement d’espèces !
En créant des pâturages, ils ont participé au développement de garrigues. On y retrouve la végétation méditerranéenne typique, qui embaume l’air de senteurs du Sud : thym, lavande et sarriette composent un bouquet odorant.
Les genévriers s’y plaisent, ainsi que le buis, le cade, le térébinthe...

Plus sauvages, les forêts sont composées majoritairement de chênes verts sur les versants et blancs en fond de vallées, favorisés par les coupes pratiquées par les charbonniers qui cherchaient des espèces à exploiter.
En automne, l’érable de Montpellier dévoile son feuillage flamboyant dans les vallons les plus frais.

En bord de la rivière Ardèche, on peut trouver des espèces résistant aux crues (saules, peuplier noir, sureau...) et des plantes herbacées (pavot cornu, lampourde...).

Sur les falaises inaccessibles, on peut trouver les espèces les plus rares, protégées et observées de près : iris nain, biscutelle à feuille de chicorée, asplenium de Pétrarque et même une espèce endémique du Massif-Central : le centranthe de Lecoq, Le genévrier de Phénicie, qui se nourrit de rien, peut y pousser tranquillement, certains auraient d'ailleurs 1500 ans !

C’est un vrai paradis de botaniste et de photographe, qu’il faut préserver et protéger :
n’hésitez donc pas à embarquer un livre de botanique sur votre canoë lors de votre descente des gorges de l'Ardèche pour mieux apprécier ces merveilleux trésors naturels qui défilent sous vos yeux.

                                                           Pendant votre descente des Gorges, munissez-vous de jumelles et observez les falaises :
peut-être verrez-vous les silhouettes furtives d’une genette, d’une fouine ou d’une chèvre sauvage.

Mais les roches inaccessibles sont surtout le royaume des oiseaux : faucon pèlerin et hibou grand-duc s’y cachent, les vautours fauves et les choucas des tours y nichent, quelques grands corbeaux et même les superbes aigles de Bonneli y promènent leurs grandes envergures, tandis que les martinets, les hirondelles de rochers et les merles bleus animent l’air de leurs pépiements.

                                                           

Botanique en Ardèche méridionale

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                                                               Sur le plan floristique, l’Ardèche méridionale appartient à la région méditerranéenne, plus précisément à l’étage méditerranéen supérieur ou étage sub-humide de celle-ci, dont la limite septentrionale correspond à la culture de l’Olivier et à la présence de l’association du Chêne vert ou Yeuse.

La végétation méditerranéenne présente en particulier des adaptations à la sécheresse au travers de caractères tant anatomiques (feuilles coriaces, charnues, cireuses, pubescentes ...réduites ... épineuses ; richesse en essences ou huiles odorantes ...) que biologiques (rythme de végétation avec repos en été et activité au printemps, reprenant en automne, ralentissement en hiver).

Dans la partie la plus septentrionale du plateau et sur son bord nord-est, cette forêt fait place à une garrigue ou lande-garrigue, association "ouverte" riche en plantes herbacées vivaces et sous- arbrisseaux parmi lesquels certaines familles sont bien représentées comme les Lamiacées, Fabacées, Cistacées ... et parsemée ici et là de quelques arbres et arbustes.
A la faveur de promenades sur le plateau on peut ainsi reconnaitre :

 au niveau de la strate arborescente, à côté du Chêne vert et du Chêne blanc ou pubescent, le Micocoulier, le Genévrier cade, lâ ??érable de Montpellier, le Laurier d’Apollon, le Pin d’Alep...
au niveau de la strate arbustive, riche et variée, la Buis, le Pistachier térébinthe, le Nerprun alaterne, le Cornouiller sanguin, le Laurier tin, le Genêt scorpion, la Coronille arbrisseau, le Chèvrefeuille d’Etrurie etc...

Parmi les plantes lianescentes qui contribuent à rendre certaines zones quasiment infranchissables citons la Clématite flamme, l’Herbe aux femmes battues, l’Asperge aux feuilles piquantes et surtout la Salsepareille...

Au niveau de la strate herbacée, bien présente dans la garrigue ou en bordure des chemins et sentiers, le Thym, la Sarriette, l’Herbe au bitume, la Lavande vraie, la Garance voyageuse ... de nombreuses Vesces et Gesses..nombre de Graminées ...

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